Het thema van de twaalfde Poëzieweek is ‘thuis’. We willen graag tijdens deze 'Week van de Poëzie' een bijzonder gedicht in de schijnwerpers zetten. Dit gedicht hangt al jaren in ’t Huizeke en is van de hand van Camille Desaver.
Camille, de voormalig kerkelijk helper van medeoprichter Père Walbert, vervulde zijn rol als koster van de kerk naast ons (Onze-Lieve-Vrouw-Onbevlekt-Ontvangenkerk) met toewijding. Zijn betrokkenheid bij evenementen zoals de dierenzegening en begrafenissen was onmiskenbaar. Hij kwam daarnaast ook geregeld naar ons onthaal voor een ‘café a cinq francs’.
En plein milieu de la ville
Grouillante de circulation
Existe un petit coin tranquille
Qui s’appelle “La Petite Maison”
Il ya Walbert, Christine et Angèle,
Popol, Soeur Mimi, Rina, Gertrude, …
Tous en sont des ‘clients’ fidèles
Qui viennent s’y retrouver d’habitude
Mes amis qui êtes là pour nous recevoir
Pardon de ne pas tous vous énumérer
Vous nous invitez déjà à nous asseoir
En sachant que nous n’allons pas nous embêter
Ici nous nous sentons comme chez nous.
Qui que tu sois, tu es déjà chez toi.
En venant ici libéré de ses tabous,
Chacun est heureux d’être sous ce toit
Le jus, le petit café sont à cinq francs,
La petite croque y est fort appréciée.
L’endroit est tellement accueillant
Qu’on s’y prend bien vite d’amitié.
Mais le temps passe. Déjà six heures!
Dans le même esprit charitable,
Comme des frères, comme des soeurs,
Mettons de l’ordre et rangeons les tables.
Ce n’est qu’un “au revoir”, mes amis.
Je reste dans la joyeuse perspective,
De vous retrouver mercredi ou samedi
À la Petite Maison, avec tous le convives